Vous le savez, un apport suffisant en vitamines est indispensable pour la bonne croissance de votre bébé, et ce dès sa naissance. Si on parle beaucoup des vitamines les plus connues (A, C et D entre autres), il en est une, un peu moins courante, qui ne doit toutefois pas être négligée : la vitamine B12. Également appelée cobalamine, elle est essentielle au bon développement du cerveau, du système nerveux et de l’organisme en général, d’où l’importance pour un tout petit de la consommer en quantité suffisante. Zoom sur cette alliée, qui aide bébé à bien grandir !
La vitamine B12 est essentielle au corps humain, à tout âge. Elle intervient à différents niveaux :
On la trouve principalement dans les aliments d’origine animale : viande, poissons, abats, œufs, produits laitiers, fruits de mer. Les fruits, céréales et légumes en sont dépourvus, d’où le risque de carence chez les végétariens. Les végétaliens, qui excluent toute consommation de produits d’origine animale, n’ont aucun apport en vitamine B12, d’où la nécessité de prévoir une supplémentation via des compléments alimentaires.
La vitamine B12 est stockée principalement dans le foie, et les signes de carence ne sont pas toujours évidents à repérer, car ils peuvent se manifester plusieurs mois (voire plusieurs années chez l’adulte) après un manque d’apport. Les études montrent ainsi que les premiers signes de carence chez un nourrisson ne se manifestent qu’à partir de 3 à 6 mois[1].
Une consommation insuffisante de vitamine B peut entraîner une anémie, des troubles neurologiques et des retards de croissance chez un bébé. Comment alors, s’assurer que votre enfant en consomme en quantité suffisante ?
[1] Voir Lettre Nutrition de l’enfant de juin 2017 pour une analyse complète
Les apports nutritionnels conseillés sont de 0,4 µg/jour en dessous de 6 mois, de 0,5 µg/jour de 6 mois à 1 an, puis de 1,5 µg/jour de 1 à 3 ans.
Tant que le lait constitue la seule alimentation de bébé, il n’y a en général pas de carence possible en vitamine B12.
Les choses peuvent se corser quand bébé a commencé la diversification (à partir de 4/6 mois) et que la proportion de lait, maternel ou infantile, a diminué en conséquence. Rassurez-vous, il est assez facile de s’assurer que votre enfant ne manque pas de vitamine B12.
La solution pour lui garantir des apports suffisants en vitamine B12 ? Tout simplement lui proposer des petits plats variés, en mettant au menu du poisson, de la viande ou des œufs chaque midi (les quantités et textures devant être adaptées à l’âge de l’enfant). Le risque de carence est écarté dans le cadre d’une alimentation équilibrée, qui n’exclut pas les produits d’origine animale.
Une bonne option est de choisir des petits plats ou petits pots déjà prêts, qui contiennent tous les apports nutritionnels adaptés à l’âge de votre bébé. Vous êtes ainsi sûre qu’il ne manque de rien ! De la même façon, continuer de proposer un lait de croissance après 10/12 mois est une bonne façon de combler ses besoins en vitamine B12. A partir de 12 mois, privilégiez le lait de croissance au lait de vache, dont les apports en protéines, fer et zinc sont mieux adaptés au jeune enfant.
Si, pour des raisons éthiques ou personnelles, votre bébé ne consomme pas de produits d’origine animale (pas de lait, pas de viande, poisson ou œufs…), il est important de faire part de ce choix à votre pédiatre ou à votre médecin, car vous éliminez de fait toutes les sources possibles d’apport en vitamine B12. Ce type d’alimentation n’est possible que sur avis médical et nécessite un suivi régulier pour s’assurer de la bonne croissance de bébé. Dans ce cas, votre médecin vous prescrira des compléments alimentaires sous la forme la plus adaptée à l’âge de votre enfant.
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[1] Voir Lettre Nutrition de l’enfant de juin 2017 pour une analyse complète
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